L’Algérie est un pays du Maghreb. En arabe le pays se nomme Al Jazā’ir.
Capitale : Alger.
Population (2014) : 38,93 millions d’habitants.
Produit Intérieur Brut – PIB (2014) : 213,5 milliards de dollars.
Cartes et drapeau
Frontières
L’Algérie est bordée au nord par la mer Méditerranée, à l’est par la Tunisie et la Libye, au sud-est par le Niger, au sud-ouest par le Mali et la Mauritanie, à l’ouest par le Maroc, et notamment le Sahara-Occidental.
Superficie et découpage administratif
L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique par sa superficie — 2 381 741 km², dont les quatre cinquièmes sont occupés par le Sahara. Sur le plan administratif, l’Algérie comprend 48 wilayas, divisées en 160 dairates (sous-préfectures) et 1 541 communes.
Villes principales
La capitale, Alger, premier port maritime du pays abrite plus de 3 millions d’habitants. Oran, sur la côte ouest, est un pôle commercial et portuaire important (plus de 600 000 habitants en 2008). À l’est, Constantine est la capitale d’une région productrice de bestiaux et de blé (plus de 800 000 habitants en 2008).
Relief
Le pays comprend deux grands ensembles géographiques : les chaînes de l’Atlas, au nord, et le Sahara, au sud.
Entre les massifs de l’Atlas tellien, ou Tell algérien (Kabylie, Mascara, Ouarsenis, Saïda, Tlemcen, etc.), s’insèrent des plaines étroites et discontinues en bordure d’une côte très découpée qui s’étire sur près de 1 000 km.
À l’intérieur des terres, le long des oueds côtiers, s’étendent de nombreuses vallées fertiles : la vallée du Chéliff, irriguée par le cours d’eau du même nom, le plus long d’Algérie (725 km) ; la Mitidja, une plaine de subsidence séparée de la mer par les collines du Sahel d’Alger. À l’est, les fonds de vallées forment des plaines comme la Soummam et la plaine alluviale d’Annaba, d’une importance économique comparable à celle de la Mitidja. Ces régions regroupent l’essentiel des terres arables. Il n’existe aucun oued permanent au sud du Tell, où les hauts plateaux semi-arides (Sétif, Constantine) sont parsemés de dépressions désertiques et de lacs salés marécageux, les chotts (Chergui, Hodna).
L’Atlas saharien est constitué de montagnes très anciennes, datant de l’éocène. Fragmentées d’ouest en est par l’érosion, ces chaînes montagneuses (monts des Ksour, djebel Amour, monts des Ouled Naïl, Mzab, djebel Aurès) abritent des oasis aux pieds de leurs contreforts. L’Atlas domine la grande étendue du Sahara algérien. Les altitudes n’y dépassent pas 2 000 m, hormis dans les régions frontalières du Maroc (djebel Aïssa, 2 236 m). À l’est, les altitudes sont plus élevées, notamment dans le massif des Aurès, dont les sommets dominent à l’ouest la cuvette du Hodna.
Au sud de l’Atlas tellien, l’ensemble des Hautes Plaines offre un paysage de steppes unique : à l’ouest, elles s’étirent sur près de 500 km sur une largeur de 100 à 200 km ; à l’est, elles s’étendent sur près de 200 km, et en raison d’un relief plus élevé (800 à 1 000 m) on parle de Hauts Plateaux. C’est une région de transition vouée à une économie pastorale semi-nomade ; l’élevage des ovins y est la principale activité.
Le Sahara algérien s’oppose par tout un ensemble de caractères à l’Algérie maghrébine. Du point de vue de la structure géologique, il appartient au vieux socle africain ; ce socle de roches précambriennes a été nivelé au cours des millénaires, et la mer recouvrait une grande partie du Sahara dès la fin du précambrien, au secondaire et encore au tertiaire. Ces transgressions marines expliquent en partie l’aspect du Sahara ; le socle cristallin n’affleure que dans les massifs montagneux comme le Hoggar ou l’Atakor, la mer ayant déposé sur presque tout le socle un lourd manteau de sédiments : schistes et grès du primaire, calcaires, grès et argiles au secondaire, sédiments néogènes dans le nord, arrachés à l’Atlas au tertiaire.
Climat
Au nord, le climat est typiquement méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, les hivers doux et humides (400 mm à 1 000 mm de pluie par an). Les températures moyennes (25 °C en août et 12 °C en janvier à Alger) varient en fonction de l’altitude.
En été, le sirocco, un vent extrêmement chaud et sec, souffle du Sahara. Sur les Hauts Plateaux et dans l’Atlas saharien, les précipitations sont peu abondantes (200 mm à 400 mm par an). Dans le Sahara, elles sont inférieures à 130 mm par an. L’amplitude thermique y est très importante (de 49 °C le jour à moins de 10 °C la nuit). L’aridité du climat est accentuée par des vents de sable parfois très violents (le vent simoun).