Burkina Faso

Le Burkina Faso est un pays d’Afrique occidentale, dont le nom signifie « le pays des hommes intègres ».

Capitale : Ouagadougou.
Population (2014) : 17,9 millions d’habitants.
Produit Intérieur Brut – PIB (2014) : 12,54 milliards de dollars.

 

Cartes et drapeau

 

Frontières

Le Burkina est entouré par le Mali au nord et à l’ouest, le Niger à l’est, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire au sud.

 

Climat

Le climat est de type sahélien dans le Nord et soudanais dans le reste du pays. De novembre jusqu’en mars s’étend une saison sèche et fraîche, durant laquelle souffle l’harmattan, vent originaire du Sahara, et qui se caractérise par une grande amplitude thermique entre le jour et la nuit. De mars jusqu’en mai règnent chaleur et humidité. Le niveau des pluies passe de plus de 1 300 mm dans le Sud-Ouest, région la plus productive du pays, à moins de 254 mm dans le Nord ; c’est en été, durant l’« hivernage », qu’il est le plus élevé. L’amplitude thermique est élevée dans le Nord (15 à 45 °C) ; ailleurs, les températures varient de 21,1 à 26,7 °C.

 

Langue

Le français est la langue officielle. Les langues de la famille soudanaise, comme le moré (mossi) et le dyula, la langue des commerçants dyula, sont parlées par la majeure partie de la population.

 

Histoire et populations

Des vestiges (pierres taillées, poteries, gravures) datant du Ier millénaire avant notre ère évoquent une civilisation encore à étudier. Les premiers agriculteurs impriment leur marque dans les paysages en défrichant la forêt. Ils précèdent les ancêtres des Mossi actuels, qui peuplent la plus grande partie du pays. L’origine de ces cavaliers est mal connue. Les traditions disent qu’ils venaient de l’est, du sud, et même de l’ouest. Constitués en une aristocratie militaire, ils passent des accords avec les populations locales, restées propriétaires du sol, comme en témoignent les rapports traditionnels existant entre les « chefs de terre » et les chefs de canton, qui détiennent le pouvoir politique. On situe l’arrivée des Mossi entre le xie et le xive siècle.

Issus d’un brassage entre les conquérants et les populations autochtones, mais formant un même ensemble culturel, les quatre royaumes mossi qui sont progressivement constitués ne parviennent jamais à l’unité politique. Le plus important, le royaume du Yatenga, au nord, est en contact direct avec les empires soudanais contre lesquels il mène des expéditions (prise de Tombouctou en 1329). Il doit notamment se défendre des entreprises d’islamisation de l’empire Songhaï. L’administration est très centralisée et permet de mobiliser rapidement des forces de défense. La personne du roi, le mohro naba, est sacrée ; il représente la force vitale dont la puissance est supposée brûler le sol.

Les autres populations du Burkina ont leur propre histoire, faite du brassage avec d’autres peuples (Gourmantchés, Bwas, Sénoufo, Gans). Dans le Nord, les Touareg, les Peul, les Songhaï et les Djerma se sont établis plus récemment. Le xve siècle marque l’arrivée, par l’ouest, de populations de langue mandé, en particulier des marchands dyula qui seront à l’origine de Bobo-Dioulasso.