Cap Vert

Cap-Vert est un pays insulaire d’Afrique de l’Ouest, situé dans l’Océan Atlantique.

Capitale : Praia.
Population (2015) : 520 502 habitants.
Produit Intérieur Brut – PIB (2015) : 1,63 milliard de dollars .

 

Cartes


 

L’archipel

L’archipel du Cap-Vert se situe à plus de 500 km au large du cap Vert, la pointe la plus occidentale de l’Afrique. Il est constitué de dix îles et de cinq îlots. Au nord, les îles au vent (Barlavento) comprennent Santo Antão, São Vicente, São Nicolao, Sal et Boa Vista. Au sud, São Tiago (ou Santiago), Brava, Fogo et Maio forment les îles sous le vent (Sotavento).

Relief

Le Cap-Vert couvre une superficie totale de 4 033 km². D’origine volcanique, la plupart des îles de l’archipel se caractérisent par un relief montagneux. Seules les îles Sal, Boa Vista et Maio ont un relief peu marqué. Le pic Fogo (2 829 m), situé sur l’île de Fogo, point culminant de l’archipel, est le seul volcan encore en activité, sa dernière éruption remonte à 1951.

Climat

L’archipel est soumis à un climat sahélien, c’est-à-dire à un climat subtropical aride. La température moyenne oscille entre 20 et 25 °C. Le climat est entièrement conditionné par les vents, l’alizé du nord-est, peu humide, l’harmattan chaud et sec qui souffle de l’est, d’octobre à juin, et la mousson humide de l’Atlantique qui souffle en été et amène la pluie salvatrice. Les précipitations annuelles, concentrées durant la période d’août à octobre, n’excèdent pas 230 mm. Depuis 1968, l’archipel connaît de fréquentes sécheresses.

 

Villes principales

Praia, la capitale, établie sur l’île de São Tiago, et Mindelo, sur São Vicente sont les principales villes du pays.

Langues

La langue officielle est le portugais ; mais les Cap-Verdiens parlent une langue véhiculaire, le crioulo (créole portugais), forgé à partir du portugais et de différentes langues d’Afrique.

Religion

La religion dominante est le catholicisme (98% de la population) ; le protestantisme concerne moins d’1% de la population.

Histoire

En 1975, l’archipel du Cap-Vert devient indépendant et constitue un État unitaire avec la Guinée-Bissau, l’ancienne colonie portugaise la plus proche. Cet État est dirigé par le parti unique qui avait catalysé les sentiments nationalistes, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), mouvement d’orientation marxiste. En 1980, les deux pays se séparent et le PAIGC se scinde en deux mouvements. La section cap-verdienne (Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert, PAICV) demeure le parti unique jusqu’en 1990, date à laquelle est introduit le multipartisme.

La République du Cap-Vert devient alors le premier État africain à passer d’un régime de parti unique à un système démocratique pluraliste. Cette transition pacifique se traduit par l’arrivée au pouvoir, en 1991, du principal parti d’opposition, le Mouvement pour la démocratie (MPD), qui remporte les élections législatives (Carlos Veiga succède à Pedro Pires au poste de Premier Ministre) et le scrutin présidentiel (Antonio Mascarenhas Monteiro succède à Aristides Pereira avec 72% des suffrages). Le MPD dirige le pays jusqu’à ce que les élections de 2001 consacrent une véritable alternance politique avec la victoire du PAICV, converti à la social-démocratie — Pedro Pires est élu à la présidence de la République contre Carlos Veiga avec seulement une dizaine de voix d’avance, et José Maria Neves est nommé Premier ministre. Lors des élections de 2006, l’ancien parti unique conserve le pouvoir — Pedro Pires est réélu avec près de 51% des suffrages contre Carlos Veiga. Le Cap-Vert se caractérise ainsi par une stabilité politique remarquable.